AVANT-PROPOS
Poster un commentairefévrier 1, 2016 par Connaissez-vous les Glodusiens ?
Peu de personnes connaissent l’histoire pourtant remarquable de la grande civilisation glodusienne.
Aujourd’hui disparue, elle est certainement l’une des plus brillantes jamais découverte à ce jour et nous laissa derrière elle un héritage inimaginable. Certains hommes disent avoir vu, photographié, découvert des vestiges de cette civilisation. D’autres disent même en posséder dans leur cave et leur grenier.
Il est cependant extrêmement difficile de nos jours de connaître l’authenticité de ces artefacts. Comme il est extrêmement difficile de dater leur existence. Trois cents, quatre cents, cinq cents millions d’années avant notre ère ? Très peu de chercheurs se sont mis d’accord sur leur origine exacte. Certains affirment même que la civilisation glodusienne n’a jamais existé. Officiellement, ce ne fut qu’en 1717 qu’un petit groupe d’explorateurs et de chercheurs se mit à regrouper quelques preuves sur l’existence de ce peuple multimillénaire.
La tâche fut gigantesque et même aujourd’hui de nombreuses énigmes persistent toujours. Il aurait été dit que ce peuple aurait été si avancé que les scientifiques auraient qualifié leur technique comme semblable à de la magie.
À quoi ressemble un glodusien?
Nous n’avons à ce jour aucune définition exacte de leur corpulence réelle. En 1824, un archéologue découvrit un crâne fossilisé dans le désert Mongol. Selon la première analyse, il s’agissait d’un crâne humain datant de plusieurs millions d’années mais les examens qui suivirent y montrèrent de nombreuses incohérences. La datation était mauvaise, le crâne semblait bien plus ancien, la forme également était légèrement différente d’un crâne humain de l’époque. Plusieurs aspects morphologiques étaient troublants, une plus grande cavité cérébrale, un tissu osseux plus fin, des orbites plus grandes et différentes de celles des humains.
D’autres recherches archéologiques menèrent à la découverte de squelettes similaires. Il fallut attendre plus d’un siècle avant de pouvoir réaliser les premiers tests ADN sur ces ossements. Tous ces tests donnèrent les mêmes résultats, certains segments d’ADN étaient différents de ceux des humains. La nature humaine de ce crâne fut écartée.
Les traces laissées par ces êtres ne se résumaient pas à quelques ossements. Les glodusiens étaient un peuple d’une culture exceptionnelle et avaient laissé derrière eux une partie de leur histoire et de leur croyance. Une poignée d’archéologues et d’anthropologues travaillèrent justement sur cette mythologie ancestrale.
Les glodusiens se décrivaient à travers plusieurs images d’euxmêmes. Fins, gracieux, deux jambes deux bras, deux mains avec trois doigts, une tête arrondie, petite bouche, petit nez et des grands yeux au regard profond. Une tête chevelue, des oreilles d’ourson et deux longues franges de chaque côté du visage. Les différences physiologiques restantes entre sexes opposés étaient à quelque chose près les mêmes que pour un homme ou une femme. La nature, leur environnement, leur société, leurs relations avec les autres les métamorphosaient continuellement. Ils pouvaient être, devenir ou redevenir glodusiens, vampires, zombies, démons, loups, esprits à travers leur monde. Ce tout qui les métamorphosait éternellement et faisait d’eux ce qu’ils étaient, ils le nommèrent Glodus, le Tout de tous et par bien d’autres noms encore.
Il avait recréé dans leur mythologie, tout un monde symbolique. Riche de trois grandes provinces, chacune d’entre elles avait une culture, une croyance, une architecture unique, peuplée de héros, de créatures mythologiques, de lieux magiques.
Au Nord de ce monde, la joyeuse province de Symbios regroupait quelques cités et hameaux dont la capitale Centrocoeur. Cette contrée de pins, de prairies, de lacs et de rivières se délimitait au Nord/Est par de hautes montagnes et au Sud/Ouest par la mer. Connue pour son climat en perpétuel changement, la vie pouvait y être rude comme heureuse.
Au Sud/Ouest, l’envoûtante province de Kaa’ma s’avançait dans les mers chaudes. Les mythes avaient doté cette province de quelques îles, de palmiers, d’un sable jaune d’une grande finesse, et d’un ciel bleu azur. Les glodusiens des trois cités et des quelques hameaux se laissaient bercer, goûtaient et parfois se perdaient aux plaisirs et délices de cette contrée.
Au Sud/Ouest, la riche province de Lydie dissimulait de nombreux joyaux, dans ses sables brûlants du désert d’or. Les glodusiens venaient y faire fortune ou se perdre dans la misère.
De nombreux héros mythiques vivaient dans ces provinces comme Le petit muet Kyrul et ses deux compagnons de Centrocoeur, Anyla l’alchimiste maladroite et Groyo le maître bricoleur mais également le grand combattant Dorien Soro et son frère Sori pour ne citer que les principaux.
De nombreuses histoires reprenaient justement ce panthéon mythologique. Une citation déchiffrée sur une minuscule pierre poussa un groupe de scientifiques et d’archéologues à faire des recherches sur l’une de ces légendes.
« Toutes les civilisations connaissent le cycle de la vie. Elles naissent, grandissent et puis meurent. Dans leurs derniers soupirs, viendra l’heure de leur apocalypse. »
Laboratoire Inova – Archive 112535345 – Inscription retrouvée sur une pierre de quartz en 1829
Ils nommèrent cette fresque mythique glodusienne « l’odyssée d’une apocalypse ».